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Bilan de février 2020 : douceur exceptionnelle et pluviométrie contrastée

Comme à chaque début de mois, nous établissons un bilan cartographié du mois ou de la saison écoulée. Après le bilan définitif détaillé de l’hiver météorologique (mois de décembre-janvier-février >>), nous vous proposons désormais le bilan cartographié du mois de FEVRIER 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

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L’hiver météorologique a été historique (le plus doux depuis le début des relevés météorologiques en France, soit depuis plus d’un siècle). Si décembre et janvier ont alors été remarquables, février représente le point d’orgue de cet hiver hors-norme.
En effet, l’anomalie nationale mensuelle de température s’élève à +3.6°C. Il ne s’agit pourtant pas du mois de février le plus doux mesuré en France, dépassé par un exceptionnel février 1990 (anomalie de +4.4°C). La 3e place du podium est trustée par février 1926 à quasi-égalité (+3.6°C, l’écart se jouant à quelques centièmes de degrés près).

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Météo-France - Twitter Etienne Kapikian

 

Le constat est effarant : nous n’avons observé aucune journée en dessous des moyennes de saison au cours de ce mois de février ! De nombreuses stations ont fini par battre des records mensuels de douceur… voire même de chaleur dans certaines villes !

Oui, oui, nous avons parlé de chaleur au cours de ce mois de février, et à plusieurs reprises (par définition, le seuil de chaleur est établi dès 25°C) :

-> 2 février dans le Pays-Basque (26.5°C à Cambo-les-Bains) et dans les Pyrénées-Orientales (25.6°C à Ille-sur-Têt)  >>
-> 3 février dans le Var (26.4°C à Fréjus) et à nouveau dans le Pays-basque (27.8°C à Cambo-Les-Bains)  >>
-> 11 février en Corse (27.8°C à Alistro)
-> 16 février dans le Pays-Basque (28.3°C à Oloron >>)
-> 23 février dans le Languedoc (25.9°C à Montclus >>).

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Météo-France

 

Toutes les villes de notre panel ont une anomalie mensuelle au delà de +2°C (un minimum de +2.1°C à Brest +2.2°C Ajaccio, +2.4°C à Cherbourg). Dans le Centre et le Nord-Est, cette anomalie dépasse même les +4°C. La palme revient à l’Alsace avec une anomalie ahurissante : +4.9°C à Strasbourg et surtout +5.3°C à Colmar ! Pour l’exemple de ces deux dernières villes, la température du mois de février a été supérieure… à ce que l’on observe habituellement en mars ! Pour Paris, cette anomalie a atteint +3.8°C.

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En terme de précipitations, le bilan national est excédentaire de +21%. Toutefois, ce bilan cache un net contraste entre le Nord et le Sud de la France.

L'humidité était le maître mot durant ce mois de février avec un excédent sur l'ensemble des départements au nord de la Loire sans exception. Au nord de la Seine, les cumuls ont fini par atteindre deux fois la moyenne habituelle (excédent >100%). C'est dans les Hauts-de-France mais également sur la région Grand-Est où l'on a constaté les excédents les plus notables : +183% à Abbeville, +179% à Nancy, +151% à Saint-Quentin. Pour Paris, le bilan de février en terme pluviométrique est de +121% (soit 2,21 fois la moyenne mensuelle). Le flux océanique porteur de ces pluies s'est d'ailleurs démarqué par une succession de tempêtes (Ciara le 7 >>, Inès le 13, Dennis le 15 et 16 >>, Bianca le 27 >>, Jorge le 29 >>). Des inondations ont même été signalées dans le Nord-Est en tout début de mois (>>).

La situation est inversée dans la moitié Sud avec un déficit de plus en plus marqué en direction de la Méditerranée. Si le sud de l'Aquitaine, l'Auvergne et la vallée du Rhône ont reçu deux à trois fois moins de pluie que d'habitude (-67% à Saint-Etienne, -59% à Mont-de-Marsan), le déficit est quasi-maximal sur le pourtour Méditerranéen (entre -80 et -100%).

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Sur la moitié Nord, le cumul a dépassé les 50mm sur l’ensemble des départements. La barre des 100mm a même été franchie le long des côtes de la Manche, près des frontières du Bénélux ainsi que sur la Franche-Comté. Parmi les cumuls les plus élevés, notons jusqu’à 189mm à Brest, 156mm à Cherbourg ou encore 154mm à Nancy. Petite exception du côté des Alpes : 188mm à Bourg-Saint-Maurice.

Le mois a été au contraire très sec près de la Méditerranée avec en moyenne moins de 20mm. Si de très faibles pluies ont été observées à Bastia et Perpignan (2mm), ce n’était pas le cas de Nice qui termine sans une seule goutte (0mm). L’Auvergne mais également la vallée du Rhône n’ont pas non plus profité de véritables précipitations (9mm à Saint-Etienne, 13mm à Clermont-Ferrand, 15mm au Puy-en-Velay). Pour Paris, ce cumul à atteint 91mm.

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Au niveau de l'ensoleillement, si le bilan à l'échelle nationale est légèrement excédentaire de +9%, la répartition géographique est elle aussi assez hétérogène.
 

Avec la succession de fronts pluvieux, le soleil s'est montré relativement discret dans le quart Nord-Ouest, sur les Hauts-de-France et sur la Champagne-Ardennes (le déficit atteint -29% à Abbeville, -22% à La-Roche-Sur-Yon, -21% à Beauvais). Une petite exception à noter sur les Côtes d'Armor avec +21% du côté de Saint-Brieuc.
 

Si l'ensoleillement a été peu ou prou conforme à la moyenne sur le Limousin, dans le Poitou, sur le Languedoc et en région PACA, il devient toutefois largement excédentaire sur une diagonale s'étendant des Pyrénées à l'Alsace, en passant par le Massif-Central (+20 à +40%). Notons jusqu'à +45% à Mâcon, +35% à Tarbes, +34% à Clermont-Ferrand. La Corse a également profité d'un ensoleillement très correct avec +38% à Bastia et +28% à Ajaccio.

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L’ensoleillement cumulé à dépassé largement les 100 heures dans la moitié Sud de la France. Les régions Méditerranéennes ainsi que les Pyrénées ont même profité de plus de 150h de soleil. Si sur le continent, nous n’avons pas dépassé les 200h sur notre panel de stations (194h à Marignane, 191h à Perpignan), ce seuil a été atteint à Bastia avec 217h.

A l’inverse, au nord de la Loire, l’ensoleillement est resté globalement inférieur à 100 heures. Comme souvent, la région Hauts-de-France mais également le Finistère et les Ardennes ont aperçu le moins de rayons solaires au cours de ce mois (minimum de 56h à Abbeville, 61h à Beauvais, 63h à Charleville-Mézières, 64h à Brest). Pour Paris, cet ensoleillement a atteint 90 heures.

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

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La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc