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Bilan de l'été 2020 : de la chaleur, et de la sécheresse !

Une saison météorologique vient de s'écouler. Les mois de juin, juillet et août sont en effet les trois mois dit de l' "été météorologique". Dès lors, nous vous proposons désormais le bilan cartographié de cet ETE 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

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CHAUD, une nouvelle fois... Cet été météorologique 2020 a été une nouvelle fois plus chaud que la moyenne (établie sur la période 1981-2010) : l'excédent thermique national durant les trois mois d'été a atteint +1.0°C. L'été 2020 entre dès lors dans le top 10 des plus chauds jamais mesurés en France, toutefois loin derrière le podium (+3.2°C à l'été 2003, +2.0°C à l'été 2018, +1.7°C à l'été 2019).

Fait absolument incroyable, les mois de juin, juillet et août 2020 ont été, respectivement, les 13e, 14e et 15e mois consécutifs au dessus de la moyenne (il faut remonter à mai 2019 pour obtenir un mois plus frais que d'habitude). Une telle série n'avait jamais été observée en métropole. Les bilans mensuels sont les suivants :

Juin 2020 : +0.2°C (>>)
Juillet 2020 : +0.9°C (>>)
Août 2020 : +2.0°C (actualité à venir)

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Graphique Météo-France

Si le mois de juin a été quelques peu maussade avec deux semaines fraîches et humides (>>), le coup de chaud en toute fin de mois (>>) avait permis d'atteindre les moyennes de saison de justesse (+0.2°C). La première moitié de juillet fluctuait ensuite autour des normes... avant une envolée des températures fin juillet et surtout début août, deux canicules à la clé (>>; >>). Une certaine chaleur (sans excès) s'est ensuite maintenue durant le reste du mois d'août... jusqu'à la toute première offensive automnale à partir du 28 (>>).

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Graphique Météo-France

 

A noter qu'aucune des 73 stations de notre panel n'a observé de déficit thermique durant cet été. Seules les villes Bretonnes ont eu un été "dans les normes" avec un quasi-équilibre (0.0°C à Lorient, +0.1°C à Brest, +0.2°C à Rennes).
Notons également un dégradé avec un excédent de plus en plus important en se dirigeant vers l'Est. En effet, si l'excédent est globalement inférieur à +1°C dans l'Ouest, il approche néanmoins les +2°C dans l'Est et notamment dans le quart Nord-Est (+1.9°C à Lyon-Bron, +1.8°C à Dijon, Mâcon et Nancy).

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La pluviométrie a été contrastée. Malgré quelques dégradations orageuses d'importance notament en Corse ou dans le Centre-Est, ainsi que des pluies du côté de la Bretagne, la sécheresse a prédominé sur le reste du pays. Si le mois de juin a été maussade, le mois de juillet a été exceptionnel, se montrant comme le plus sec depuis juillet 1959. Au total, le bilan pluviométrique national est déficitaire (-15%) sur notre panel de stations. Voici le récapitulatif mensuel :

Juin 2020 : +35% (>>)
Juillet 2020 : -77% (>>)
Août 2020 : -5% (actualité à venir)


Hormis sur la Bretagne, sur les Alpes, en Corse mais également sur une partie de l'Auvergne, le déficit pluviométrique est généralisé sur le reste du territoire. La sécheresse n'est même montrée exceptionnelle en Languedoc et Provence (-66% à Hyères, -56% à Nîmes, responsables d'incendies), dans les régions Centrales (-47% à Chartres, -45% à Châteauroux, -43% à Nevers)... Mais surtout en Picardie et en Champagne-Ardennes : -50% à Charleville-Mézières, -59% à St-Quentin, et -72% (!!) à Saint-Dizier qui vient de vivre son été le plus sec depuis au moins 1959.

Les orages ont concerné la Corse, permettant un excédent notable : jusqu'à +141% à Ajaccio et +86% à Bastia. Les pluies notables de la toute fin août ont permi d'obtenir un bilan excédentaire de +76% à Embrun. Notons par ailleurs +56% à St-Brieuc, +50% à La Roche-Sur-Yon, ou encore +48% à Nice.
 

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Sur Saint-Dizier n'y est tombé que 57mm durant cet été, dont 10mm seulement entre juillet et août (contre 139mm en temps normal) : un cumul aussi faible en deux mois n'avait jamais été observé sur cette station depuis son ouverture en 1954. En Provence, Languedoc-Roussillon, dans le Poitou, dans le Centre-Val-de-Loire, en Ile-de-France, en Picardie ainsi qu'en Champagne, ce cumul en trois mois n'a souvent pas dépassé la barre des 100mm : minimum de 21mm à Hyères, 41mm à Marignane, 54mm à Nîmes, 78mm à St-Quentin et Chartres, mais également 99mm à Paris-Montsouris.

A l'inverse, certaines stations ont dépassé les 200mm en Auvergne, dans les Alpes, en Bretagne mais aussi dans le Pays-Basque : maximum de 307mm à Biarritz, 292mm à Bourg-Saint-Maurice, 281mm à Embrun, 236mm au Puy-en-Velay, 226mm à Clermont-Ferrand, 223mm à Brest, 205mm à St-Brieuc, 203mm à Aurillac.

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Après un mois de juin mitigé marqué par un ensoleillement légèrement déficitaire, le mois de juillet a été peu arrosé mais aussi trèsensoleillé. Si août a terminé près des moyennes, juillet a tout de même penché dans la balance : le bilan de l'ensoleillement durant cet été 2020 a donc été légèrement excédentaire de +6% sur notre panel de stations. Voici le récapitulatif mensuel :
Juin 2020 : -7% (>>)
Juillet 2020 : +21% (>>)
Août 2020 : +3% (actualité à venir)

L’excédent a parfois dépassé les 10 % sur une bande s'étalant de la Bretagne à l'Alsace, en passant par le Centre-Val-de-Loire, l'Ile-de-France, ainsi qu'une partie du Grand-Est (+16% à Nantes, +14% à St-Brieuc, +12% à Paris, Orléans, Langres, Luxeuil...). Un été également très ensoleillé dans le sud de l'Aquitaine (+17% à Biarritz, +13% à Mont-de-Marsan). A l'inverse, l'on note quelques secteurs ponctuels avec un léger déficit : -4% à Tarbes, -3% à Grenoble-St-Geoirs et Beauvais, -2% à Abbeville et St-Girons.

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Comme souvent, c'est un dégradé Nord-Sud qui s'est manifesté cet été en terme de durée totale d'ensoleillement. Un ensoleillement cumulé globalement inférieur à 700h cet été le long des côtes de la Manche (minimum national de 572h à Brest), mais également sur les Pyrénées (583h à Tarbes, 588h à St-Girons). Si l'on tourne généralement entre 700 et 800h sur la plupart des régions (704h à Paris), il fallait se trouver près de la Méditerranée pour dépasser les 1000h cumulées : jusqu'à 1011h à Nîmes, 1019h à Montpellier, 1048h à Bastia, 1094h à Marignane, et un maximum national sur notre panel de 1106h à Ajaccio (quasiment le double de brest).

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

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La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc