Logo Météo Londres, météo expertisée et gratuite

Etendue des banquises Arctique et Antarctique : un bilan très inquiétant !

Comme chaque année, les glaces de l'Arctique atteignent leur étendue minimale autour du mois de septembre à la faveur de la fonte estivale. Dans l'Hémisphère Sud, l'inverse se produit avec le maximum d'étendue annuelle pour les glaces de l'Antarctique. Nous faisons le point sur l'état de la banquise mondiale en septembre-octobre.

 

Banquise Arctique : un minimum atteint le 11 septembre

Après une fonte continue durant tout l'été, le soleil descend désormais sous l'horizon Arctique, et la baisse des températures de l'air favorise l'extension de la glace depuis la mi-septembre. Les glaces de l'Arctique ont donc atteint leur minimum annuel au cours de la journée du 11 septembre. A cette date, la banquise s'étendait alors sur une superficie totale de 4.28 millions de km2.


Étendue des glaces de l'Arctique lors du minimum annuel ce 11 septembre 2024 - NSIDC

 

Ce minimum de 2024 est le septième le plus bas observé en 46 années d'observations satellitaires. Ce minimum ne se situe pas au niveau du record absolu observé le 17 septembre 2012 (3.39 millions de km2, soit 890 000km2 de moins que cette année). Toutefois, cette valeur reste très basse, puisque près de 2 millions de km2 en deçà de la moyenne de la période 1981-2010 (soit près de 4 fois la taille de la France métropolitaine).

De plus, il s'avère que les 18 minimums les plus bas ont tous été enregistrés au cours des 18 dernières années (de 2007 à 2024).


Étendue minimale annuelle de la banquise en Arctique entre 2002 et 2024 (en millions de km2) - Zachary Labe

 

La tendance générale à la baisse de l'étendue minimale depuis le début de ces observations satellites (soit entre 1979 et 2024) est de l'ordre de 12,4 % par décennie par rapport à la moyenne de 1981 à 2010. D'après la tendance linéaire, la perte de glace de mer est donc d'environ 77 000km2 par an, ce qui équivaut à la perte annuelle en superficie d'un pays quasi-équivalent à l'Autriche.


Anomalie quotidienne de l'étendue des glaces de l'Arctique entre 1979 et 2024 (en millions de km2) - Zachary Labe

 

 

Banquise Antarctique : un maximum annuel au 2e rang des plus bas observés depuis 1979

Dans l'autre Hémisphère où le printemps s'installe, c'est désormais la fonte qui se met en place. Et la situation n'est guère réjouissante du côté des glaces de l'Antarctique alors que l'étendue maximale annuelle a été atteinte.

 

Le 19 septembre 2024, la glace de mer Antarctique s'est arrêtée à un maximum annuel de 17.16 millions de km2. Il s'agit du 2e maximum le plus bas jamais mesuré par satellite (donc depuis 1979), dépassant tout juste de 200 000km le triste record établi l'an dernier, et plus de 1.5 millions de km2 en dessous de la moyenne 1981-2010.

Au final, l'étendue de la glace en mer est nettement inférieure à la moyenne dans la partie océan Indien, tandis qu'elle est supérieure à la moyenne seulement du côté de la mer d'Amundsen, peu ou prou une situation similaire à l'an dernier.


Étendue géographique des glaces de l'Antarctique lors du maximum annuel - 19 septembre 2024 - NSIDC

 

Ce deuxième maximum annuel le plus bas observé faisait déjà suite à un bilan assez catastrophique en février, puisque le 20 février l'étendue de la glace après la fonte annuelle (été dans l'Hémisphère Sud) était déjà au second rang des plus bas mesurés par satellite.

L'étendue de la glace de mer Antarctique a semblé revenir à des taux de croissance plus "normaux" jusqu'en juin. Cependant, elle s'est ensuite écartée de manière significative de la plupart des années précédentes (à l'exception du record de 2023), avec une croissance très lente à partir de la mi-juillet. À la fin du mois de juillet, l'étendue était très proche du record. La croissance s'est ensuite accélérée jusqu'en août, avant de retomber en septembre, non loin du maximum le plus bas de 2023.


Évolution quotidienne de l'étendue des glaces de l'Antarctique entre 1979 et 2024 (en millions de km2) - Zachary Labe
 

Alors que les conditions météorologiques, telles que les vents et les températures, contrôlent en grande partie les variations quotidiennes de l'étendue de la glace de l'Antarctique, le passage d'une petite tendance à la hausse à long terme jusqu'en 2015 à des étendues généralement beaucoup plus faibles depuis cette date continue de faire l'objet de nombreux débats.

 

La tendance générale de l'étendue maximale de 1979 à 2024 est en effet de +0,8 % par décennie par rapport à la moyenne de 1981 à 2010 suite à une étendue en augmentation notable durant la fin de la décennie 2010.  Toutefois, cette tendance ne semble pas significative et parvient même à s'inverser sensiblement, avec une étendue en très grand décrochage depuis 2015, et désormais largement sous les moyennes des dernières décennies.


Anomalie quotidienne de l'étendue des glaces de l'Antarctique entre 1979 et 2024 (en millions de km2) - Zachary Labe

 

Bilan de la banquise mondiale Arctique & Antarctique : au niveau des records

Faisons désormais le bilan global de la banquise mondiale, agrégeant Arctique et Antarctique. Et malheureusement, ce bilan se montre inquiétant voire catastrophique. En effet, au 11 octobre, l'étendue de ces glaces mondiales était légèrement en dessous des 22 millions de km2... soit un record pour une mi-octobre en 46 ans d'observations satellites, peu ou pro au même niveau que le record de 2023.

 

Cette tendance semble être dans la lignée de l'accélération globale de la fonte des glaces observées depuis la fin de l'année 2022, où nous sommes désormais systématiquement très en deçà des observations des années précédentes.


Étendue globale des glaces de l'Arctique et de l'Antarctique (en millions de km2) jusqu'au 11 octobre 2024 - Zachary Labe

 

Si nous évoquons depuis le début de cet article la seule étendue des glaces, le bilan est sensiblement similaire lorsque l'on se focalise sur le volume de ces glaces. Depuis le début des observations à la fin des années 1970, le volume de la banquise mondiale ne cesse de se réduire drastiquement. Si la situation semble se "stabiliser" depuis quelques années, nous restons à des volumes de 6000 à 8000 millions de km3 sous la moyenne de la période 1981-2010, et rien ne semble indiquer à l'heure actuelle une inversion de cette tendance de fond liée au changement climatique.


Anomalie du volume de la banquise mondiale (en milliers de km3) depuis 1979 jusqu'à 2024 - Zachary Labe

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

Vous êtes ici sur le seul site météo entièrement dédié à la ville de Londres !!

Son grand frère (meteo-paris.com) est le premier site météo pour Paris et l'Île-de-France avec plus de 150 000 visiteurs uniques par jour.
Nos prévisions météo expertisées sont totalement gratuites ainsi que nos nombreuses rubriques telles que les prévisions à 15 jours pour Londres ou toute autre information sur la climatologie locale. Ceci grâce à notre réseau de webcams, à des cartes météo sur l'ensemble de la Grande-Bretagne et à de nombreuses informations collectées grâce à nos stations météo. Si vous voyagez en France, vous avez également accès gratuitement à l'ensemble des sites météo de meteo-villes.com (19 villes au total) et à des informations météo à l'échelle nationale et internationale.
Enfin, vous bénéficiez, avec meteo-londres.eu de rubriques très ludiques comme un almanach illustré, une chronique des évènements météo marquants depuis 1850 réalisée à l'aide d'une bible d'archives...

 

La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc