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Extension de la banquise arctique mi-mars 2021 : déficit relatif

Une superficie totale en-dessous des normales, mais encore loin des records :

 

La saison froide arrive bientôt à sa fin sur l’hémisphère Nord et le maximum d’extension de la banquise arctique sera bientôt atteint (en général entre mi-mars et début avril). A la fin du mois de février 2021, la surface de glace atteignait 14.39 millions de kilomètres carrés, soit la 7ème valeur la plus basse depuis le début des relevés pour un moins de février. Une valeur également inférieure de 910 000km² à la moyenne 1981-2010.

 

Étendue de la banquise Arctique au 12 mars - comparatif depuis l'année 2003 - Zachary Labe

 

L’extension de la banquise se situait dans les normes sur la plupart des secteurs arctiques mais bien en-dessous des normales dans le Golfe du Saint-Laurent et la mer de Béring. A l’inverse, la glace s’étendait plus au Sud qu’a l’accoutumée près de Svalbard.

 

Extension des glaces de l'Arctique au 14 mars 2021 - comparaison à la moyenne 1981-2010 – NSIDC

 

Ces différences s’expliquent par des anomalies de températures positives (+2 à +6°C) durant le mois de février sur le Nord-Est du Canada avec de ce fait une banquise ayant plus de difficultés à s’établir sur ces secteurs. En revanche, les températures sont restées sous les normales près de la Russie et de la Scandinavie et globalement proches des normales sur le reste de la zone. La mer de Béring a également subi de très fortes tempêtes ces dernières semaines, fragilisant la banquise et empêchant son extension vers le Sud

 

Anomalie de température (en°C) en février 2021 au dessus de l'océan Arctique – NSIDC

 

Ainsi, l’extension des glaces arctiques s’est montrée très inégale suivant les secteurs, la faute à un vortex polaire très perturbé entraînant de grandes variations de températures et de puissantes tempêtes polaires faisant se rompre les glaces, notamment sur la mer de Béring et entre le Nord de Terre-Neuve et l'Ouest du Groenland.

 

>> Malgré tout, le déficit de superficie de la banquise reste relativement faible par rapport à certaines années (2015 ou 2018 par exemple) et à la décennie 2010-2020.

 

Étendue de la banquise Arctique en millions de km2 - période 1er janvier - 15 mars depuis 1979 - NSIDC

 

 

Si cette année 2021 n’est donc pas catastrophique avec une étendue des glaces sensiblement supérieure à la moyenne 2010-2020, l’extension de la banquise reste tout de même bien inférieure aux moyennes observées durant les années 80, 90 ou 2000. Il est d’ailleurs important de noter que le déclin de la superficie totale des glaces durant le mois de février suit une tendance linéaire, perdant environ 2.9% par an depuis 1979.

 

Evolution de l’extension de la banquise arctique durant le mois de février depuis 1979 – Via NSIDC

 

 

Ceci correspond à une perte d’environ 43 800km² par an pour cette période de l’année, soit la taille de la région Rhône-Alpes. Depuis 43 ans, la banquise arctique a perdu une superficie totale de 1.84 millions de km² durant le mois de février (2 fois la taille de la France)!

 

Note importante : la notion de « superficie » des glaces correspond aux zones où l'océan est glacé à 15% minimum.

 

 

Un volume de glace très déficitaire : 

 

Au 15 mars et à l’approche du maximum annuel d’extension de la banquise, l’étendue des glaces est donc plus satisfaisante que ce que nous avons pu connaître durant la décennie précédente avec néanmoins des disparités parfois importantes. Toutefois, le volume total de glace reste déficitaire et se montre même comme le 3ème plus bas jamais observé pour la période.

 

Volume total de la banquise arctique à la mi-mars 2021 - comparaison depuis 1979 - Zachary Labe

 

Cette différence entre superficie et volume s’explique par une glace parfois bien moins épaisse qu’en temps normal, notamment sur la mer d’Okhotsk, mais également en raison de l’absence presque généralisée de banquise dans le Golfe du Saint-Laurent.

 

Taux de concentration des glaces de l'Arctique au 14 mars 2021 - comparaison à la moyenne 1981-2010 – NSIDC

 

 

La saison de fonte approche : 

 

La saison de la fonte va à peu à peu se mettre en place dans les prochaines semaines avec l’arrivée de l’été austral. Le minimum devrait ensuite être atteint durant le mois de septembre. Si une superficie totale proche des normales est toujours bonne à prendre à cette période de l’année, celle-ci ne sera pas déterminante pour envisager la superficie totale du minimum annuel, qui dépendra plutôt des conditions climatiques régnant sur la zone dans les prochains mois. 

 

Tendance saisonnière estivale (avril à août) - anomalies de températures prévues en °C sur l'Hémisphère Nord - Modèle CFS via Tropical Tidbits

 

 

Image d'illustration pour Premier assaut brutal de l’automne sur la France

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

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La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc