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Pas de canicule en vue sur la France pour le moment ?

Un mois de juin chaud mais sans période caniculaire :

 

Le mois de juin 2023 fut très instable sur une large partie de la France avec des dégradations orageuses successives concernant plutôt le Sud durant la première quinzaine puis une plus large partie de la France par la suite.

 

Cette instabilité fut accompagnée de températures souvent chaudes sur la majorité du pays, en effet les températures moyennes sont restées largement au-dessus des normales depuis le début du mois et la période du 1er au 23 juin présente une anomalie de +2,9°C par rapport à la moyenne 1991-2020.

Evolution de l'indicateur thermique national du 1er au 23 juin 2023 - Infoclimat.fr

 

Au final, le mois de juin devrait présenter une anomalie de température largement positive même si l'impression générale ne fut pas excessivement chaude, notamment en raison de l'instabilité récurrente. Pourtant, ce 24 juin marque par exemple le 22ème jour consécutif de chaleur (maximale d'au moins 25°C) à Paris – Montsouris, ce qui n'était jamais arrivé depuis le début des mesures en juin (précédent record de 14 jours en juin 2005).
 

Même si les températures sont restées élevées sur de nombreuses régions, les journées de chaleur marquée sont restées minoritaires et surtout très temporaire (l'instabilité reprenant rapidement le dessus). Seule la Corse a connu une période particulièrement chaude entre le 19 et le 22 juin sous l'influence du Sirocco avec 3 journées consécutives où les 40°C ont été dépassés. Jusqu'à 41,6°C ont d'ailleurs été relevés le 21 juin à Ajaccio-Milelli, la température la plus élevée jamais relevée en juin sur la région.

 

Record mensuel de température maximale le 21 juin 2023 en Corse

 

Sur le reste du pays, la chaleur est restée présente mais n'a pas atteint de tels niveaux, les 35°C n'ont en effet été dépassés que très localement sur le reste du pays depuis le début du mois et les coups de chauds sont restés en général temporaires en raison de l'instabilité récurrente.

 

La France n'a donc pas vécu de canicule en juin 2023 mais plutôt une chaleur durable sans véritable excès, ce qui se démarque des deux années précédentes où les mois de juin avaient connu des épisodes bien plus chauds durant cette période, parfois exceptionnellement chauds en 2022.

 

Comparaison de l'indicateur thermique national en juin pour 2021, 2022 et 2023 – Infoclimat.fr

 

Toujours pas de canicule en vue pour le moment :

 

La chaleur s'accentue de nouveau en cette fin de semaine avec le retour des hautes pressions. Un pic de chaleur est d'ailleurs attendu demain dimanche 25 juin avec le seuil de fortes chaleurs dépassé sur la quasi totalité du pays et des pointes à localement plus de 35°C, notamment au Sud. 

Temps sensible et températures maximales prévues sur la France le dimanche 25 juin 2023 – Météo-Villes

 

Ce coup de chaleur assez marqué s'annonce toutefois de nouveau temporaire. En effet les hautes pressions vont rapidement laisser place la semaine prochaine à un air plus océanique en marge d'une zone dépressionnaire sur la mer du Nord. Les températures vont donc baisser au fil de la semaine sur notre pays et le ressenti pourra même se montrer assez frais en seconde partie de semaine sur certains secteurs du Nord.

Animation des anomalies de températures à 850 hPa sur l'Europe du 24 au 30 juin 2023 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Toujours pas de période chaude durable et donc de canicule en vue pour le moment donc. La situation atmosphérique n'est en effet pas favorable à la mise en place de ce type de temps sur la France contrairement aux années précédentes où l'anticyclone des Açores s'étendait régulièrement vers notre pays, faisant remonter des masses d'air particulièrement chaudes d'Afrique du Nord de façon durable.

 

Un risque caniculaire pour Juillet ?

 

Le mois de juin ne verra donc pas de période caniculaire, mais qu'en est-il pour juillet ? Après une période possiblement plus rafraîchie, surtout au Nord, à la fin du mois de juin (voire jusqu'au début du mois de juillet), la première semaine de juillet pourrait de nouveau voir des températures s'orientant à la hausse sur la France et le retour de conditions plus chaudes. Le Sud du pays conserverait des températures sensiblement en-dessous des normales en raison probablement de conditions instables.

Les températures pourraient ensuite continuer leur hausse sur tout le pays la semaine suivante avec une chaleur s'imposant plus franchement partout. Pas encore de risque véritablement caniculaire pour autant en cette première quinzaine de juillet d'après les modèles de prévisions à long terme, excepté peut-être en fin d'échéance.

Anomalies de températures sur la France et l'Europe pour les deux premières semaines de juillet 2023 – ECMWF
 

La seconde quinzaine de juillet est pour le moment prévue chaude sur la totalité de la France avec des températures situées largement au-dessus des normales de la période durant au moins deux semaines. C'est à priori durant cette période que le risque de canicule pourrait véritablement s'accentuer sur notre pays, bien que cette tendance restera à confirmer dans les prochaines semaines.

 

Anomalies de températures sur la France et l'Europe pour la seconde quinzaine de juillet 2023 – ECMWF

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

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La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc