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Les hivers en France

L’hiver n’en fini pas…

 
  • L’intense vague de froid qui a été observée au cours de la période des fêtes de fin d’année 1970 est suivie d’un autre épisode du 27 février au 9 mars. Le mois de mars 1971 est d’ailleurs l’un des plus froid jamais observé... Le 6 mars, il neige abondamment sur un grand quart Nord-ouest, mais les conditions météo sont particulièrement exceptionnelles sur le littoral Varois et la Côte d’Azur (entre Toulon et Menton) avec 25 cm de neige à Cannes où la température descend à –10° ! Les récoltes sont parfois détruites à 100% et les champs d’artichauts, de fenouils et de fèves sont brûlés à Bormes-les-Mimosas (les dégâts sont quasiment aussi importants qu’en février 1956 et qu’en janvier 1963). A Ste-Maxime, les travaux du port sont même interrompus ; les camions ne pouvant rouler sans risque sur 10 cm de neige. En face, à St-Tropez, il n’a pas neigé à pareille époque depuis plus de 100 ans et des sportifs sortent leurs skis de temps à autre. L’autoroute de l’Estérel (entre St-Raphaël et Cannes) doit même être fermée à la circulation. Le littoral de la Corse n’est pas épargné avec 9 cm de neige dans le port de Bastia… 50 villages sont isolés par la neige en Haute-Corse. Au cours de cette journée, la température ne dépasse pas –7° au Puy (Haute-Loire), -6° à Besançon, -5° à Strasbourg et –3° à Paris. Le lendemain matin, il fait –10° à Paris, -11° à Orléans, -12° à Grenoble, -18° à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et -29° à Morbier (Jura) ! Rappelons que nous sommes en mars. Une grande partie de l’Europe est d’ailleurs touchée par ce froid tardif avec 10 cm de neige à Rome et 40 cm à Berlin.


  • LES ANNEES 70
  • Entre 1972 et 1977 une série d’hivers très doux et quasiment sans neige fait naître des interrogations. Le climat est-il en train de changer ? Aucune thèse sur le réchauffement climatique ne fait pour le moment débat dans les médias Français, mais les anciens évoquent déjà le fait que les saisons étaient plus marquées dans le passé avec de vrais hivers et de vrais étés. Ceci est en effet fondé si l’on se réfère à la période de la seconde guerre mondiale. D’ailleurs, E. Leroy Ladurie observe depuis longtemps la fonte des glaciers.
    Au cours de ces années 70, les barres d’immeubles continuent de fleurir et l’urbanisation se poursuit. C’est la société de consommation à outrance, notamment en raison de l’arrivée des enfants des babyboomers. Les campagnes se vident et le contact avec la nature n’est plus le même qu’avant, ce qui change radicalement notre rapport avec la météo. Les connaissances du « citoyen lambda » dans ce domaine s’amenuisent, et nous faisons davantage appel aux scientifiques pour nous éclairer. Le développement de l’informatique et des supercalculateurs font rapidement progresser la prévision météo. A la fin des années 70, les bulletins météo proposent des prévisions relativement fiables jusqu’à 3 jours d’échéance, puis on passe à 5 jours au début des années 80 et même à 7 jours dans le courant des années 90. Ils font partie des rendez-vous incontournables des journaux télévisés (l’arrivée de la couleur ne fera qu’accentuer le phénomène) et des répondeurs téléphoniques à l’échelle départementale sont également mis en place. Il ne faut pas oublier qu’en 1978, seul un ménage sur deux a le téléphone (contre 93% pour les Américains). Nous les rattraperons en 1990.


  • Désormais, nous ne subissons plus les aléas de l’hiver de la même façon. Ils affectent moins nos besoins essentiels tels que l’alimentation et le chauffage, car l’électricité (souvent nucléaire) a remplacé en partie le charbon. En revanche, si par malheur, il n’y a plus d’électricité (et cela arrive souvent lors des tempête de neige ou de glace), l’impacte sur nos activités est souvent dramatique car nous ne faisons quasiment plus rien sans elle et nous ne pouvons pas forcément utiliser de substituts du jour au lendemain. D’une manière générale, nous ne sommes donc pas forcément moins vulnérables face au froid et à la neige qu’au début du siècle. Les loisirs prennent une place de plus en plus importante et nous sommes bien souvent tributaires du temps qu’il fait. D’autre part, nous utilisons de plus en plus de machines d’un niveau de technicité plus complexe et donc plus fragile qu’avant.

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  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

  • Copyright 2010. Guillaume Séchet pour meteo-paris.com

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Londres

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La ville de Londres

Londres est la capitale de l'Angleterre, du Royaume-Uni, le siège du Commonwealth et la première ville d'Europe.

Sa superficie est de 1572 km² pour une altitude située entre 0 et 24 m.

Sa population est d’environ 8 788 000 habitants. Par ailleurs, le nombre de français vivant à Londres s'élèverait de 300 000 à 400 000 (principalement dans le quartier de Kensington)

 

Le climat de Londres est océanique alterné (une sorte de micro-climat au Sud-est de l'Angleterre, assez loin des vents océaniques). Les précipitations y sont relativement faibles en quantité (compte-tenu de la réputation du climat de Londres). Il pleut en moyenne (et de manière significative = plus d'un milimètre) environ 110 jours / an avec un cumul de 602 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1632 h. Ces valeurs sont assez proches de celles de Paris (même si le ressenti est quand même moins agréable car il y fait un peu plus frais avec un vent un peu plus sensible).

 

L'histoire de Londres est évidemment très riche et s'étend sur environ 2000 ans où la ville connaît successivement plusieurs épidémies de peste, est  dévastée par les flammes, fait face à des guerres civiles, subit des bombardements aériens et des attaques terroristes. Malgré tout cela, elle se développe pour devenir une des capitales financières et culturelles les plus importantes du monde.

 

Les principaux centres d’intérêt de Londres sont :  Big Ben, le Palais de Buckingham, London Eye, les Tour de Londres, le British Museum, Hyde Park, Tower Bridge, la Cathédrale Saint-Paul de Londres, Covent Garden, Trafalgar Square, l'Abbaye de Westminster, le Palais de Westminster, le Pont de Londres, Oxford Street, Piccadilly Circus, National Gallery, Tate Modern, Camden Town, The Shard, Musée d'histoire naturelle de Londres, Soho, le Palais de Kensington, Victoria and Albert Museum, Regent's Park, St James's Park, Notting Hill, Millennium Bridge, Madame Tussauds, Paddington, Leicester Square, Canary Wharf, Kings Cross, le Science Museum de Londres... etc